L’estime de soi est un pilier de notre équilibre intérieur. Elle influence notre bien-être, notre confiance, nos choix et nos relations.
De quoi parle-t-on vraiment ? Comment développer une estime de soi saine, réaliste et durable autour de ses 3 composantes : l’amour de soi, la vision de soi et la confiance en soi.
- L’amour de soi : la bienveillance comme socle
L’amour de soi, c’est la capacité à s’accorder de la bienveillance. Cela ne signifie pas se trouver formidable en tout, ni se satisfaire de ses défauts. C’est simplement s’accueillir tel que l’on est, avec tendresse, acceptation et humanité.
Même quand nous échouons, même quand nous doutons, même quand nous commettons des erreurs.
L’amour de soi, c’est cette voix intérieure qui dit : “Tu es digne d’amour, même imparfait.”
Cultiver cet amour de soi, c’est développer une forme d’auto-compassion. Cela ne nous rend ni passif, ni égoïste : au contraire, cela nous rend plus apaisé, plus solide, plus présent pour les autres.
C’est aussi reconnaître notre valeur personnelle, indépendamment de la performance ou du regard des autres.
- La vision de soi : apprendre à mieux se connaître
La vision de soi, c’est le regard que nous portons sur nous-mêmes et si ce que je vois me plaît.
Elle regroupe notre capacité à reconnaître nos forces et nos faiblesses, nos caractéristiques personnelles, nos valeurs comme nos zones de vulnérabilité.
Une vision juste et nuancée de soi est essentielle pour construire une estime stable.
Se connaître sans se juger. Voir ses limites sans se dévaloriser. C’est un travail d’observation, d’introspection, et d’accueil.
Trop souvent, notre vision de nous-mêmes est altérée par les comparaisons sociales, les jugements extérieurs ou les pensées négatives. La pleine conscience peut nous aider à revenir à un regard plus neutre, plus clair, plus ancré dans le présent.
- La confiance en soi : oser, malgré le doute
La confiance en soi, c’est croire en sa capacité à agir. Elle ne dépend pas uniquement de notre passé, mais aussi de notre manière d’aborder les défis présents.
Il ne s’agit pas d’être sûr de soi en toutes circonstances.
Il s’agit de se dire : “Je ne suis pas certain d’y arriver, mais je vais essayer.” C’est cette énergie qui nous pousse à avancer, à oser, à apprendre par l’expérience.
La confiance en soi se renforce par l’action, mais aussi par le regard bienveillant que l’on porte sur cette action. En pratiquant l’auto-compassion et la présence attentive, on développe une confiance plus souple, plus résiliente, plus individuelle. Elle devient un moteur personnel, plus qu’une obligation sociale.
Mieux comprendre ces trois dimensions, c’est déjà commencer à prendre soin de soi.
Une estime de soi équilibrée : entre stabilité et mouvement
Ces trois composantes interagissent en permanence. L’amour de soi soutient la vision de soi. La vision de soi nourrit la confiance en soi. Et la confiance en soi renforce l’amour de soi.
Une estime de soi saine n’est pas une armure. C’est un tissage vivant, qui se construit dans l’instant, dans l’écoute de soi, dans l’action quotidienne, dans la relation aux autres et dans le regard que l’on se porte.
Elle ne suppose pas la perfection, mais l’humanité.
Mon secret pour y arriver : se placer au centre de ses attentions et intentions, se reconnecter à ce qui fait sens pour nous (est-ce que c’est bon pour moi ? est-ce que c’est ok pour moi) avec douceur et confiance, reconnaitre ses pensées limitantes sans m’y identifier


