Etre fatigué(e), est-ce être faible ?

Chaque perception de la fatigue est unique, il y a autant de fatigues que de fatigués.
La fatigue est caractérisée par un sentiment d’impuissance, de découragement.
Elle peut être psychique ou physique ou intellectuelle ou sexuelle mais en réalité, la fatigue dont la grande majorité des gens souffre est cérébrale, c’est-à-dire totale.
Nous vivons dans une société de production, de consommation, de performance, nous nous dépensons sans compter et sans nous écouter, sans doute pour être reconnus et avoir notre place dans la société.
Alors que la nature a mis des millions d’années à élaborer un programme d’équilibre interne que respectent toutes les autres espèces, notre société nous a déprogrammés : nous n’avons ni le droit au repos, ni le droit à la fatigue sous peine d’une culpabilité certaine !

Pour combattre sainement sa fatigue, il faut tout simplement commencer par l’accepter ! Cela veut dire admettre que l’on a besoin de se reposer.

La fatigue est un signal physiologique vital auquel on doit répondre au moment où on le perçoit. Dès l’on se sent en baisse de régime, il faut accorder à notre organisme le repos qu’il réclame : une sieste, une grasse matinée, des pauses dans la journée…

Nous avons tous besoin de temps de récupération, ce n’est ni un aveu de faiblesse ni une forme de paresse.

Se reposer, c’est prendre soin de soi, ce n’est ni du temps perdu, ni du temps gaspillé !