La convalescence en naturopathie

Si vous souhaitez approfondir le sujet avec moi, je propose des séances de naturopathie sur Angers.

Le mot convalescence provient du verbe latin convalescere qui se traduit par « prendre des forces, croître, grandir ».

La convalescence décrit la période transitoire pendant laquelle, après une maladie importante, un burn-out, un accident, une opération de chirurgie … notre organisme se répare.

A ce moment, nous ressentons de la fatigue. C’est seulement au terme de cette convalescence que nous pouvons parler de guérison.

Or, bien souvent, nous parlons de guérison dès la disparition des symptômes, sans laisser le temps au corps de se rétablir.

Le rôle de la convalescence : éviter les rechutes et les complications

Le stress provoqué par une maladie, une chirurgie, entraine des dépenses énergétiques et des réactions inflammatoires.

Pour surmonter ce stress, l’organisme puise dans ses réserves. Il se retrouve appauvri, affaibli, fragilisé. L’homéostasie est perdue.

C’est alors qu’il convient d’observer une période de convalescence, d’une durée proportionnelle au traumatisme vécu.

Pendant la convalescence, notre organisme se restaure, se ressource. C’est une phase de transition entre la fin d’une maladie et le retour de la bonne santé physique et psychique.

Les tissus enflammés doivent être drainés et nettoyés, les déchets métaboliques éliminés et l’immunité rechargée.

Le regard du naturo : la convalescence avec quelques exemples de plantes

  • L’ortie piquante : reminéralisante grâce à sa richesse en potassium, silicium, en fer et en calcium, mais aussi en vitamines A, C et E.

Elle permet de recharger l’immunité de notre organisme en profondeur.

Elle est indispensable à la convalescence et nous permet de nous sentir plus vigoureux et plus énergique.

Elle nettoie aussi le foie, les reins et la vésicule biliaire.

  • L’avoine : riche en silice, fer, manganèse, zinc, l’avoine est fortifiante et reminéralisante. Elle contient un alcaloïde, la gramine, qui semble améliorer la qualité du sommeil.

Elle accompagnera merveilleusement bien le convalescent nerveux et soucieux de son état, qui peine à trouver le sommeil.

Elle remplace remarquablement bien la rhodiole dont les ressources sont limitées !

  • L’inule : plante tonique amère pour améliorer l’assimilation des nutriments et fortifier l’immunité
  • Le chêne : Ce bourgeon est recommandé pour les états de fatigue psychique et physique.

Il permet de drainer l’ensemble de l’organisme et de renforcer le système immunitaire en stimulant les glandes surrénales et l’hypophyse.

  • La Rhodiole : plante adaptogène qui tonifie l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et relie les systèmes nerveux central et endocrinien. Elle renforce l’activité du système immunitaire avec la production de globules blancs.

C’est aussi prendre soin de soi depuis son assiette

C’est le moment de privilégier une alimentation nutritive et revitalisante avec des fruits et légumes frais, de saison. Pensez aux petits fruits rouges, aux céréales peu raffinées et aux fruits oléagineux. Tout cela vous permettra de refaire le plein de vitamines, antioxydants et minéraux dont vous avez besoin.

Les protéines doivent aussi avoir la part belle : ce sont elles qui vous fournissent les briques élémentaires permettant de vous construire. Les œufs offrent, en plus des neufs acides aminés essentiels, les vitamine D et A qui renforceront votre système immunitaire. Elles jouent un rôle majeur dans l’activation et la régulation de la réponse immunitaire. Les petits poissons gras vous apporteront aussi ces précieuses vitamines. Ils apporteront par ailleurs des acides gras (oméga-3) qui améliorent la réponse des globules blancs.

Pour soutenir votre foie, ajoutez des acides aminés soufrés avec les légumes de la famille des Brassicacées (choux, brocoli, radis).

Si votre microbiote a été impacté, complétez ces mesures diététiques avec des produits lacto-fermentés : jus de fruits et de légumes, choucroute, yaourts par exemple.

Après la disparition des symptômes et avant de se remettre en mouvement, un temps de pause est à respecter. Les mécanismes physiologiques qui entrent en jeu prennent du temps. Vous vous offrez une chance de ne pas retomber malade de sitôt !

Pour une complète guérison, adaptez toujours la convalescence à la blessure (physique ou psychique) que vous avez eu. Cela vous évitera une longue période de fatigue.

C’est un cadeau que vous vous faites de prendre ce temps !

Le travail d’introspection demande également des temps de pause, pensez-y !

Cette proposition et ces conseils d’hygiène ne se substituent pas aux prescriptions d’un médecin.